Hygiène japonaise

Publié le par Yves-André Samère

Lorsque j’insère dans une de mes notules une citation provenant d’un article, d’un livre, d’une émission de radio et de télévision, je m’efforce de la faire courte, histoire de ne pas tomber dans le travers de Sorj Chalandon, rédacteur au « Canard enchaîné », à qui l’on a confié la critique de télévision, justement, et dont plus de la moitié du texte de ses articles n’est que la recopie pure et simple du texte de la seule émission qu’il regarde dans la semaine.

Mais là, impossible, l’article auquel je pense est trop beau, je préfère vous en donner le lien, et vous laisser déguster, si j’ose cette formule hardie. Il concerne les toilettes telles qu’on les conçoit au Japon, et vous y vérifierez que là-bas, on ne fait pas dans la futilité. Vous y apprendrez notamment que « La position de l’anus des individus n’est pas exactement la même pour tous et [qu’]il n’existait nulle part de données sur ce sujet ». Cette révélation bouleversante est issue d’une étude entreprise à l’initiative d’une société nommée Toto (ce doit être un hommage à Victor Hugo), qui fabrique des toilettes tellement sophistiquées qu’on s’étonne de ne pas les trouver en vente chez nous – qui sommes le peuple le plus porté qui soit sur l’hygiène, on sait cela.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

A
J'attends la promo "un chiotte TOTO acheté, le deuxième est offert" pour te proposer d'en installer un chez toi. Avec le technicien qui va bien avec...bien entendu.
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Y
Ton sens des priorités, Albert, est émouvant. Mais gare aux taxes à l’importation ! Sans compter que, lorsque ce machin tombera en panne, pour trouver un technicien, il faudra téléphoner à Tôkyô.
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A
Il n'empêche que les chiottes TOTO, moi j'ai trouvé cela génial. Dès que j'aurai un rond ou deux en poche, c'est prévu, j'en installe un chez moi. Fini le PQ !
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