Ils n’ont pas craché sur sa tombe
Hier, le gratin du Parti Socialiste s’est retrouvé à Jarnac, pour commémorer le quinzième anniversaire de la mort du protecteur de René Bousquet. Autour de la tombe de l’ex-employé du père de Liliane Bettencourt, on pouvait ramasser du jacklang, de l’henriemmanuelli, de la ségolèneroyal, du manuelvalls, de la martineaubry, de l’arnaudmontebourg, du michelcharasse, et bien entendu de la margarinepeugeot.
Tant de fromages pas frais (le mort en a distribué tellement !) sur ce marché de province auraient fait reculer Jean-Pierre Coffe, mais que m’importe, je n’y étais pas. La canaille qui accuse d’assassinat un innocent, lequel se trouve être son propre complice dans un attentat bidon, accusation faite à une époque où la peine de mort est encore en vigueur, et que le Sénat prive, pour ce motif, de son immunité parlementaire, ne m’inspire qu’une attitude : je me mets une pince à linge sur le nez.
N’y étaient pas non plus les seuls socialistes que j’aime un peu (Hollande), beaucoup (Jospin) ou passionnément (Badinter). Ce doit être un hasard.