Imiter les flemmards
Lorsqu’un zozo vous traite de « casse-couilles » parce que vous pointez les fautes de français de ceux qui, faisant métier d’écrire et de parler en public, sont assez flemmards pour ne jamais ouvrir un dictionnaire, ne vous étonnez pas : ceux-là trouveront toujours d’autres nullards pour approuver ce genre de démagogie.
J’ai déjà, en passant et sans insister, mentionné que j’approuvais complètement Albert Camus qui voyait, dans le mauvais usage des mots, une sorte de crime contre l’esprit. Parce qu’enfin, écrire ou parler à tort et à travers, ce n’est pas sans conséquences : ceux qui vous lisent ou vous écoutent vous font confiance, et vous les roulez dans la farine. Le fait que ce soit inconscient de votre part n’est pas une excuse, parce que la paresse n’est pas une excuse.