J’ai converti Obama !

Publié le par Yves-André Samère

Les gens de goût qui ont l’excellente bonne idée de me lire savent que, depuis des années, je n’écris jamais « l’Amérique » ni « les Américains » pour parler des États-Unis d’Amérique et des citoyens qui y vivent. Mon raisonnement est très simple à suivre : l’Amérique n’est pas un pays, mais un continent, qui compte au moins vingt-trois pays, sans compter les territoires, départements et autres colonies. Par conséquent, je considère comme insultant, de la part des États-Uniens, d’annexer le terme Amérique à leur seul profit et  ridicule de persister, attendu que, lorsque un Canadien traverse la frontière sud de son pays, il ne dit certainement pas qu’il va en Amérique ; et que, si vous prenez à Paris un avion pour Rio-de-Janeiro, vous allez bel et bien en Amérique sans mettre un escarpin aux États-Unis.

Or, hier à la télévision, j’ai pu voir et entendre Barack Obama prononcer en espagnol la phrase « Nous sommes tous Américains », incluant Cuba dans le lot. Exactement ce que je soutiens sans jamais dévier de ma position, et ce que vous venez de (re)lire quelques lignes plus haut.

Il faut en conclure qu’Obama me lit, et que j’ai réussi à le persuader !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Tu soutiens juste, Albert, et j’ai corrigé là aussi. Tout vient de ce que je suis horriblement dyslexique, et que les mots les plus simples parviennent à me piéger.<br /> <br /> Exemple : ne => en ; histoire => historie ; émission => émisison ; dans => dasn ; pas => psa. Et ainsi de suite. Je passe plus de temps à corriger mes fautes<br /> qu’à imaginer des textes.
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A
Moi je soutiens qu'un "e" à dévié de sa position...Et ce, sans (re)lire la notule
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