Jacques Chancel contre Claude Villers

Publié le par Yves-André Samère

La mort de Jacques Chancel a provoqué un véritable déferlement d’éloges sur la radio où il sévissait. Thème essentiel : c’était le roi des intervieweurs, et il arrachait à ses invités des choses qu’ils ne disaient pas ailleurs. Ouais... Faire dire à Hassan II qu’il était bon, par exemple !

Ceux qui croient à cette fable du roi des intervieweurs n’ont, de toute évidence, jamais écouté le Tribunal des Flagrants Délires, où Claude Villers, qui jouait le président de ce tribunal d’opérette, était capable de tirer des « accusés » des aveux qu’ils ne se seraient pas cru capables d’énoncer en public. C’était Villers, le génie de l’interview, pas Chancel ! Si vous êtes sceptiques, je vous invite à écouter le « procès » de Guy Bedos. Ça se passait le 4 octobre 1982, et c’est audible sur YouTube, ICI. Vous entendrez la différence, comme on disait autrefois sur France Inter, justement. L’enregistrement dure une heure et vingt-quatre minutes, et ce ne sera pas du temps perdu. Plutôt que d’entendre le baratin du présiblique de la Répudent demain matin...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Quand Villers a pris sa retraite, on lui a consacré UNE émission d’une heure ! La honte... En 1981, on lui avait refusé de prolonger le Tribunal d’une demi-heure.<br /> <br /> Résultat, il était parti (avec Desproges) pour RMC, où il n’est resté qu’un an. Au bout duquel France Inter l’a rappelé, et lui a donné ce qu’il avait demandé.
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D
Tiens, je me suis fait la même réflexion à propos du bruit fait autour la mort de Chancel : fera-t-on le même barnum pour Claude Villers ? J'en doute, car il n'est pas autant bien pensant que ce<br /> crapaud de bénitier (crapaud qui n'est pas le mâle de la grenouille, mais c'est quand même un batracien).
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