Je ne suis pas ferré sur Léo

Publié le par Yves-André Samère

Jamais je n’ai aimé Léo Ferré. Comme Prévert ou Saint-Exupéry, il produisait de la fausse poésie. Souvent vu à la télévision, il me semblait extrêmement maniéré, grandiloquent, assez ridicule ; ses indignations semblaient feintes. Quant à ses textes, je les trouve alambiqués, bourrés d’une fausse poésie nourrie de paradoxes peu subtils. Ferré ne semble pas connaître la notion de simplicité. Dans son domaine, la chanson, il y a pléthore de paroliers qui la pratiquent, la simplicité : Georges Brassens, Pierre Perret, même Jacques Brel – sauf quand il urjoue et prend la pose.

D’instinct, je déteste ces types qui s’arrachent les tripes en public : admirez comme je souffre !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
<br /> J’ai critiqué la fausse poésie de Ferré. Aragon, ce n’est pas Ferré, Dieu merci ! Et je n’ai rien dit sur sa musique ni sur sa voix. Ce personnage était si affecté qu’on peut suspecter sa<br /> sincérité.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> J'aime Ferré pour sa mise en musique des poèmes d'Aragon. Et certaines de ses premières chansons.<br /> Et sa voix.<br /> Le reste ? Il se prenait un peu trop au sérieux. Ce qui entraîne la boursouflure.<br /> <br /> <br />
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