Jésus, un beauf palestinien ?

Publié le par Yves-André Samère

Je conviens que cette question de la responsabilité de Dieu dans l’existence du Mal est délicate, et qu’il est difficile de trancher en trois phrases. Mais on doit reconnaître que le clergé catholique ne fait rien pour aider ceux qui, de bonne foi, se posent ladite question. En général, il se retranche derrière un argument totalement bidon : Dieu aurait voulu laisser l’Homme « libre » de décider. Ben voyons ! Un peu comme la mère qui, voyant son bébé s’approcher dangereusement d’une casserole d’eau bouillante, le laisserait « libre » de faire l’expérience qui s’annonce…

Mais il est une autre question se rapportant plus précisément à Jésus. J’ai lu les évangiles deux fois plutôt qu’une, et je sais bien que jamais il n’a dit le moindre mot pour condamner l’esclavage, dont il avait pourtant de multiples exemples sous les yeux. N’a-t-il pas guéri le « serviteur » (euphémisme) d’un homme riche de Palestine ? Pourtant, à en croire les auteurs des évangiles, Jésus a dit à peu près tout sur quasiment tous les sujets. Mais sur celui-là, non. Rien !

Ayant asticoté sur ce sujet une personne de ma famille qui possède encore quelques résidus de la foi catholique, j’ai obtenu la réponse à laquelle je m’attendais : Jésus se serait conformé aux idées qui avaient cours de son temps !

Incroyable.

Il faut donc en conclure que le propre Fils de Dieu, dont on s’attendrait qu’il possède un savoir universel et intemporel sur toutes les questions morales, et qu’il aurait un point de vue un peu plus élevé que celui de l’homme de la rue, n’avait en réalité qu’un système de pensée influencé par les idées du vulgum pecus.

Bien la peine d’être d’essence divine !

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