Justice schizophrène
On l’avait déjà constaté avec le procès d’O.J. Simpson, acquitté pour le meurtre de sa femme et de son amant, si je me souviens bien, mais condamné à indemniser les familles des victimes. Étrange système judiciaire de ce prétendu pays de la liberté et de la démocratie (là-bas, ils croient que la démocratie a été inventée à Boston !) : chez les Yankees, on peut être innocent, mais coupable quand même ; sinon, pourquoi paierait-on les dégâts ?
DSK aura au moins servi à cela, nous permettre de vérifier l’absurdité de cette institution. Sa nébuleuse aventure avec une femme de chambre d’un grand hôtel de New York, dont on en connaîtra jamais le fin mot (de l’aventure, pas de la femme de chambre), s’est conclue hier, et le chaud lapin ne sera pas jugé, mais il signera un (gros) chèque à celle qui n’est donc pas sa victime. Innocent pénalement, coupable civilement, les États-Unis ont bien raison d’entretenir des armées de psy, puisque leur système lui-même est schizophrène.
Dire que, chez nous, il reste encore des zozos qui lorgnent en direction des États-Unis et rêvent d’y envoyer leurs enfants faire des études ! La Suisse, c’est beaucoup mieux, savez-vous ?