L’État ne s’en mêle pas
Mais non, il n’y a pas d’ingérence de l’État dans les affaires de football ! Roselyne Bachelot l’a certifié, et l’on sait que Roselyne ne dit pas n’importe quoi.
Donc la Fédération française de football se voit privée de son président, contraint à la démission. Le même est convoqué devant une commission parlementaire, en compagnie de l’entraîneur de l’équipe de France (je ne vois pas pourquoi je dirai « le coach », non mais !), ce qui prouve bien que l’État reste en dehors de tout ça. Et si le joueur de foot dont la tricherie notoire a valu à son équipe d’être sélectionnée dans la compétition a été reçu à sa demande par le président de la République au moment même où tout le pays manifestait contre la réforme des retraites, cela ne fait que confirmer que le mélange du foot et de la politique n’existe que dans l’imagination des malveillants.