« L’origine du monde » (haut)
On apprend ce matin une nouvelle surprenante : L’origine du monde, ce tableau de Courbet qui trône au Musée d’Orsay, ne serait que la moitié (inférieure, vous l’avez deviné) du tableau original. Sur la demande d’un Turc aussi riche que libidineux, le peintre aurait découpé le bas de son tableau et le lui aurait vendu – le haut demeurant dans la collection de l’amant du modèle.
Ce qui incite à se poser quelques questions.
D’une part, va-t-on tenter de reconstituer le puzzle ? Le résultat pourrait être intéressant. Cela dit, je doute qu’alors les amateurs de peinture continuent de se presser au Musée d’Orsay !
Autre question : va-t-on faire une enquête similaire sur la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace ? Et, en cas de succès, procéder aux mêmes reconstructions ? Je parie que le Louvre y perdrait les trois quarts de ses visiteurs japonais (je ne dis rien de ce bronze magnifique, l’Éphèbe d’Agde, qui, après quelques décennies d’exposition à Paris, a rejoint le musée d’Agde).