La chasse aux « malwares » est ouverte

Hier, je vous ai parlé de deux extensions pour le navigateur Firefox, qui permettent de virer la publicité des sites que vous visitez – une forme de pollution plus qu’agaçante. Il s’agissait de celles que l’auteur de la page (le webmaster, pour parler comme les Français) ne désirait pas voir s’insérer dans son travail.

Or il existe des publicités qui s’affichent avec la complicité de l’auteur du site ! Certes, vous avez la possibilité de ne pas aller sur le site en question, mais que faire s’il publie des informations malgré tout intéressantes ? C’est le cas de Rue89, une filiale du « Nouvel Observateur », qui vous balance (ou vous balançait, car elle sévissait encore hier soir, mais, ce matin, je ne la vois plus ! Ces malfrats ont-ils deviné que j’allais vous donner le moyen de vous en débarrasser ? Préparent-ils une nouvelle offensive plus coriace ?), qui vous balançait, disais-je, une annonce en plusieurs langues, en haut et à droite de la page, vous demandant de cliquer à cet endroit si vous avez envie de lire l’article – ce qui est probable, puisque vous y êtes venus pour cela.

Quelques recherches permettaient de trouver l’identité du casse-pied que le webmaster de Rue89 a recruté, moyennant une redevance, pour y déposer son annonce évidemment publicitaire. Il s’agit de Feedsportal, une de ces entreprises qui, comme toutes les régies de pub, n’a qu’une seule ambition, vous faire les poches en cherchant à vous vendre des trucs dont vous n’avez ni besoin ni envie. En tout cas, le remède que j’utilisais est encore une extension de Firefox (voir l’article d’hier), qui s’appelle Skip Feedsportal et qui en est à sa version 0.11. Si cette nuisance revient, vous saurez quoi faire.

Feedsportal est ce qu’on désigne par le nom malware. Un malware, comme on le devine à son nom, est un logiciel qui tente d’endommager ou de désactiver les ordinateurs ou les systèmes informatiques. Je vous décrirai demain un autre malware, plus irritant que dangereux, avec le moyen de nettoyer votre bécane.