La décence des médias
Il paraît que les petits ennuis judiciaires de Strauss-Kahn sont un véritable bonheur pour les radio-télés. On a ainsi entendu ce matin qu’une de ces chaînes a multiplé par six son audience ! Si ces histoires sordides n’existaient pas, il faudrait vraiment en inventer quelques-unes.
Bien entendu, les journalistes-sic n’en savent pas plus que vous et moi. Il avait bien raison, Coluche, dans son célèbre sketch… Alors, on repasse incessamment les mêmes rares images qu’on a de la sortie de DSK du commissariat, ou prises dans la salle de la première audience. Et l’on invite des quidams qui s’improvisent experts de ceci ou de cela, et qui, je le répète, ne savent rigoureusement rien – puisque la justice des États-Unis contrôle tout et ne divulgue que ce qui l’arrange –, mais que cela n’empêche pas de dégoiser à l’infini.
La pudeur, la décence, toutes ces notions démodées, ils ne connaissent plus. Messieurs, reprenons la conclusion de Coluche : quand on ne sait rien, ON FERME SA GUEULE !