La solution à nos ennuis ? La VOILÀ !

Publié le par Yves-André Samère

J’ai une immense compassion à l’égard de François  Baroin, ministre des Finances. Se retrouver dans une telle panade, contempler à longueur de journée des coffres vides, quand on a tant désiré décrocher ce poste ministériel ! Vous savez sans doute que, lors du dernier remaniement, le pauvre Harry Potter s’est littéralement roulé par terre (vous me direz que c’est de son âge) parce que Sarkozy ne voulait pas le nommer à Bercy, lui préférant Bruno Le Maire, qui parle couramment l’anglais. La scène a convaincu Sa Majesté l’empereur, elle-même très sentimentale, qui, de guerre lasse, a fini par lui donner satisfaction.

Et voilà que le ministre capricieux en est à gratter les fonds de tiroir, et à inventer chaque jour de nouvelles taxes, histoire de pressurer davantage les pauvres, comme il est de tradition quand les riches nous ont mis dans le pétrin.

Or je tiens la solution ! Il existe en effet un filon non encore exploité. Je propose par conséquent de faire payer une taxe d’un euro chaque fois qu’un blaireau laisse une phrase en suspens et, comptant sur autrui pour deviner ce qu’il est incapable d’exprimer lui-même, conclut prématurément par un « Voilà ! » définitif. Si vous écoutez la radio, vous constaterez par vous-mêmes que le rythme auquel ce tic se manifeste est de nature à combler rapidement le trou de la Sécu et la dette nationale. En prime, on pourra en donner un peu à la Grèce.

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