Le sourire qui tue
Il y a quelques jours, dans son offensive contre les journalistes (qu’il déteste en bloc), Sarkozy a fait un petit speech en public, dans lequel il disait « Les commentateurs commentent, moi j’agis ». Or, communication oblige, ses porte-coton ont bien été obligés de faire diffuser la séquence filmée : aucun moyen de faire autrement !
L’ennui, c’est que not’ bon maître parlait en public, dans je ne sais quelle usine, et qu’une brochette d’ouvriers se trouvait derrière lui. Soit dit au passage, on n’avait pas osé, cette fois, recruter des nains pour faire la garniture.
Or, juste derrière le souverain, à sa droite en regardant l’écran, on pouvait voir un jeune homme casqué, au regard rieur, et qui affichait un sourire ironique du meilleur ton, lequel en disait plus long que le discours de Sa Majesté. Visiblement, ce beau garçon n’en pensait pas moins, et ça se voyait.
Vous pouvez encore l’admirer au hasard des zappings de Canal Plus, par exemple aujourd’hui après 14 heures. Si j’étais à votre place, j’irais jusqu’à l’enregistrer pour garder un petit souvenir.