Le volcan qui nous prenait en otage

Publié le par Yves-André Samère

L’énorme ânerie qu’on entend proférer dans les radio-télés chaque fois qu’il y a une grève de la SNCF, à savoir, que « les usagers sont pris en otage », méritait bien une petite mise à jour. C’est fait. Ce soir, France Inter diffusait une interview de Vincent Courtillot, qui dirige l’institut de physique du globe à Paris (et qui, mais cela on ne nous l’a pas précisé, est un climatosceptique aussi convaincu que Claude Allègre), à propos du nuage de poussières que crache le volcan islandais, responsable de la paralysie qui affecte toute la circulation aérienne en Europe du Nord.

Or cette interview a été précédée d’une petite introduction par le porteur de gilet rayé chargé du journal à cette heure-là, et qui a estimé très fin d’affirmer que le nuage « prenait en otage » les passagers restés en rade. Ce que c’est que l’habitude...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :