Les aléas de la fréquentation des sites

Publié le par Yves-André Samère

La fréquentation des sites et blogs sur Internet obéit à des lois mystérieuses. Ainsi, sur ces pages que vous lisez en ce moment, j’ai eu avant-hier dimanche la bagatelle de 390 visiteurs, ayant consulté 618 pages (et comme chaque page recèle dix articles...). Or, le même jour, le site où j’emmagasine les chroniques enregistrées de Didier Porte (en audio comme en vidéo) ne recevait que 156 visiteurs pour 417 chroniques vues ou entendues ! Pourtant, lui est connu, alors que votre (très humble) serviteur... Comme il veut me voir avant de partir en vacances le 9 juillet, je lui ferai vos plus plates excuses.

Cela dit, je ne succombe pas à la tentation de me croire devenu un phare de la pensée, le titre étant réservé à BHL. L’explication, toute simple, apparaît dans les statistiques : l’immense majorité des lecteurs qui se sont précipités ici ont fait sur Google une recherche sur l’expression... « madame de P ». Autrement dit, cette notule écrite en rigolant – pauvre Françoise de Panafieu – a, comme le miel sur les mouches, attiré une foule d’obsédés sexuels et de lecteurs de « Voici » et « Closer ». Et quand je dis « le miel »... Bref, je n’en suis pas plus fier, et ne vous félicite pas, mes p’tits loups !

Mais le phénomène n’a rien d’étonnant. J’ai naguère collaboré, durant une vingtaine de mois, à un site sur le cinéma, La-Fin-du-Film, dont le webmaster s’était amusé à truffer un de ses articles d’expressions comme sexe ou éjaculation faciale, et autres appâts de bon ton pour les moteurs de recherche, et ses acolytes l’avaient imité dans leurs commentaires, histoire de se marrer un peu. Allez lire sa page ICI. Je ne sais si le truc avait marché...

Bien, moi, je vais faire une retraite à la Trappe, comme Sarkozy en mai 2007.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Le qualificatif me va comme un gant, c’est évident ! Mais sans cette disposition d’esprit, comment serais-je parvenu si haut ?
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J
Flagorneur, va !
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Y
Oui, La-Fin-du-Film est totalement désertée, aujourd’hui. Peut-être parce que les DEUX meilleurs rédacteurs sont partis !
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J
Ah là là, c'était le bon vieux temps.
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