Les Charlots gendarmes

Publié le par Yves-André Samère

Quel dommage que le cinéma français ait tellement changé ! Quelle pitié, que le groupe des Charlots ait perdu tous ses membres, sauf Luis Rego, le seul à survivre, et que Louis de Funès ne soit plus là pour reprendre la série des « Gendarmes ». L’actualité leur aurait fourni un sujet en or.

Voyez plutôt ces trois djihadistes français, revenus en France après avoir quitté la Syrie, et qui ont pris un avion en Turquie pour atterrir à Marseille. Là, ils ont appris que la police les recherchait, et ces admirables citoyens ont voulu se rendre. Ils se sont donc pointés à la gendarmerie la plus proche, mais... l’ont trouvée fermée !

C’est un peu le contraire d’une remarque que faisait l’écrivain Gilbert Cesbron dans Notre prison est un royaume, un beau roman sur des lycéens idéalistes. Il notait que, dans l’Île de la Cité, la cathédrale Notre-Dame était fermée la nuit, mais pas l’Hôtel-Dieu, un hôpital, ni la Préfecture de police.

La réalité dépasse la fiction.

(Si vous vous étonnez qu’une gendarmerie soit fermée la nuit, je peux témoigner de ceci : un soir, une fille que je connaissais, et qui vit à Chamalières, banlieue ouest de Clermont-Ferrand, me laisse entendre dans un message électronique qu’elle va se suicider. Je tente aussitôt de téléphoner au commmissariat de Chamalières pour qu’on envoie la police à son domicile afin qu’on l’empêche de se buter. Aucune réponse. Je téléphone alors à une personne que je choisis au hasard dans l’annuaire du patelin, car la mairie était AUSSI fermée, et on me confirme que le commissariat de Chamalières – la ville des Giscard, le maire étant actuellement Louis Giscard, longtemps après son père – ferme tous les soirs à neuf heures, qu’il faut donc appeler celui de Clermont-Ferrand. Là, on m’a répondu et on a envoyé un policier. Le commissariat m’a rappelé, la fille ne s’était pas suicidée)

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