Les écolos changent de disque

Publié le par Yves-André Samère

Il me semble que, depuis quelques mois, les écologistes ont mis une sourdine (variante : mis la pédale douce ; oui, à force de prohiber les clichés journalistiques, je vais finir par encourir un blâme) quant à leur scie dont ils nous ont bassiné des années durant. Je parle, vous l’avez deviné, du supposé « réchauffement climatique » et de sa cause mise en avant, le gaz carbonique.

Pas seulement  les médias, d’ailleurs ! On a vu que le nouveau sommet de Rio a été un bide, parce que les chefs d’État et de gouvernement des pays les plus puissants, mieux informés que l’homme de la rue, savent désormais que ce genre de conférence ne sert à rien. Seul Hollande n’a pas encore compris, mais c’est parce qu’il est nouveau.

Comme je me suis suffisament levé la peau pour marteler que : 1. il n’y a pas vraiment de réchauffement généralisé mais seulement des réchauffements localisés ; que 2. ces phénomènes ont cessé depuis, en gros, 1998 ; 3. que le gaz carbonique, d’ailleurs peu abondant, n’a qu’un effet marginal dans l’effet de serre, très inférieur à ceux du méthane et de la vapeur d’eau contre lesquels on ne peut RIEN ; et que 4. cette agitation médiatique n’est due qu’à quelques « experts » autoproclamés qui ne voient les choses que par le gros bout de la lorgnette et aggravent leur cas en truquant les données chiffrées (on sait bien que le GIEC a été pris la main dans le sac !), pour ces raisons et quelques autres, je ne vais pas aujourd’hui réenfourcher ce cheval de bataille, mais j’y reviendrai.

Non, je constate simplement que les organes d’information ont fini par entendre les adversaires de ces théories fumeuses, et commencent à parler d’autre chose. Autrement dit, des véritables problèmes.

Ces problèmes écologiques sont la raréfaction des sources d’énergies fossiles, et la pollution de la mer. Le premier est assez grave si on ne se résoud pas à exploiter le gaz de schiste, dont les gisements contiennent des réserves phénoménales et qu’il faudra bien utiliser lorsqu’il ne restera rien d’autre (au lieu de gaspiller des sommes astronomiques à construire des éoliennes et à fabriquer des panneaux solaires, dont la production est ridicule), et le second va entraîner, tout simplement la disparition du poisson, déjà en bonne voie, alors qu’il fait vivre des millions de pauvres gens – et nous alimente, soit dit en passant.

Dans dix ou quinze ans, on rigolera peut-être du réchauffement climatique autant que du bug de l’an 2000, mais on ne rigolera pas des ravages causés par la disparition des ressources de la mer.

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