Les grands esprits et l’islam

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quelques jours, j’ai mentionné que de grands auteurs classiques se sont révélés de farouches contempteurs de l’islam. Non, je suis au-dessous de la vérité, puisque un contempteur méprise, mais ne désire pas détruire. Or... vous allez voir.

Gustave Flaubert, par exemple. Bien que cet auteur m’ait toujours ennuyé au suprême degré, au point que j’ai considéré comme un exploit d’avoir réussi à lire Salammbô en entier à l’âge de quinze ans (mais on en fait, des bêtises, à quinze ans !), il est regardé comme une des gloires de la littérature française. Pourtant, voici ce qu’en a écrit cet humaniste : « Je demande, au nom de l’humanité, à ce qu’on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu’on détruise la Mecque, et que l’on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme ». Au passage, excusez ce grand classique pour son « je demande à ce que », chacun peut avoir ses moments d’absence.

Et Alfred de Vigny ? me demanderez-vous. Facile, en moins extrémiste, voici ce qu’il en pensait : « Si l’on préfère la vie à la mort on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte ». Là encore, la ponctuation et le style ne sont pas irréprochables, mais Monsieur le Comte n’était QUE membre de l’Académie française.

Vous voulez l’avis d’un scientifique, par exemple Condorcet ? Le voici : « La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire ».

Ernest Renan, alors ? Non, celui-là – pas un savant, mais un admirateur de la science – en a tant dit que je garde ses opinions pour une autre notule, afin de ne pas surcharger celle-ci. Passons plutôt à Bossuet, qui faisait métier de ne croire qu’à Jésus et à Satan : « L’islam ! Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers ». Lui, au moins, écrivait correctement. Mais dans son zèle à voir la paille dans l’œil des autres, comment aurait-il pu voir la poutre qu’il avait dans le sien ? (Excusez-moi d’utiliser un tel cliché, je promets de ne pas recommencer trop vite)

Essayons un Allemand, un philosophe, pour changer. C’est Hermann von Keyserling, plus récent puisqu’il a vécu jusqu’en 1946, et a donc connu les nazis. Et justement, il a dit « Je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l’islam et cette impression n’a fait que se préciser et s’affermir depuis ». Ce qu’a d’ailleurs confirmé le grand Mufti de Jérusalem en 1943, qui alors affirma « Les nazis sont les meilleurs amis de l’islam ». Mais ne le répétez à Éric Zemmour, il sauterait sur l’occasion.

Tout comme pour Renan, je conserve au frais un texte assez long d’André Malraux. De ce voleur notoire, De Gaulle a fait un ministre de la Culture, mais il n’était pas que cela. Patientez, ça vaut la peine !

(Je précise une fois de plus que je ne cautionne pas. Mais si le blasphème n’est pas punissable, la critique l’est encore moins, même exagérée)

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