Les libéralités de feu Bongo

Publié le par Yves-André Samère

La semaine dernière, « Le Canard enchaîné » avait traité des versements en liquide que feu le dictateur gabonais, Omar Bongo, faisait aux partis politiques français, de droite comme de gauche, tout particulièrement en période électorale. Le but de ces versements étant évidemment tout à fait désintéressé !

Il se trouve que deux personnes ont répondu au « Canard » pour confirmer ces informations. Une ancienne collaboratrice de Mitterrand affirme ainsi s’être rendue à la société Elf, en 1965 (c’était l’époque de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, où Mitterrand affrontait De Gaulle et l’avait mis en ballotage), et que le secrétaire général de cette société pétrolière – très active au Gabon – lui avait « remis une valise de billets destinés à la campagne de François Mitterrand, candidat unique de la gauche ». La dame précise qu’une autre valise beaucoup plus grosse « était destinée à la campagne du général De Gaulle » !... Le grand général recevant en douce de l’argent d’un dictateur africain, on aime.

Et puis, Jospin lui-même a écrit au « Canard » pour confirmer que Bongo, juste après l’élection de Mitterrand en mai 1981, avait envoyé un émissaire au siège du Parti Socialiste – dont Jospin était alors le patron – pour « aider financièrement » ledit parti « en vue des élections législatives » qui devaient avoir lieu dans les semaines suivantes. Jospin n’avait pas reçu le représentant de Bongo et l’avait fait congédier !

De tout cela, il ressort ceci : Jospin est bien l’homme honnête et intègre que l’on connaît. Mitterrand et De Gaulle, disons... l’étaient moins.

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