MAM prise la main dans le sac
MAM ne s’était pas contentée d’offrir à Ben Ali l’aide de la France (disons : du gouvernement français) pour qu’il puisse réprimer les manifestations contre lui. Elle avait aussi prévu d’envoyer en Tunisie un avion bourré d’uniformes de policiers... et de grenades lacrymogènes. Puis l’avion a été retenu in extremis, soit parce que notre ministre s’est avisée à temps qu’elle commettait une belle boulette, soit parce qu’elle avait appris que le destinataire avait pris la poudre d’escampette vers des cieux plus cléments.
Ce petit fait vient d’être révélé, or l’on devine la suite : les services de com’ du ministère vont s’évertuer à nous faire avaler qu’une grenade lacrymogène n’est pas une arme militaire. Ben voyons. C’est seulement un accessoire qui sert le 14 juillet.