Ministre de l’Inculture ?

Publié le par Yves-André Samère

Je me marre. Chacun sait qu’en France, le bon usage impose que l’on place le prénom avant le nom. Par exemple, on dira que La règle du jeu est un chef-d’œuvre de Jean Renoir, pas de « Renoir Jean » ! Et quand j’écris que tel acteur est un redoutable raseur, je vise bien Fabrice Luchini, et pas « Luchini Fabrice ». L’inverse n’existe qu’à l’école et au service militaire... qui, lui, n’existe plus. Notez qu’en Afrique, ils n’ont pas encore compris ça, et qu’on n’y craint pas de parler du « président Hollande François ». Mais c’est l’Afrique, donc sur une autre planète.

Le ministre de la Culture qui de nos jours occupe indûment le bureau de Jack Lang s’appelle Aurélie Filippetti. En dépit de cette scandaleuse usurpation, j’aurais plutôt de la sympathie pour cette dame – qui, pour appartenir au gouvernement, n’est même pas laide comme ses collègues s’appliquent à l’être –, car elle est une adversaire résolue de l’Hadopi. Mais enfin, madame Filippetti doit avoir du temps à perdre, car elle passe beaucoup de temps sur Twitter, et nous apprenons que, ce matin, elle n’y a pas déposé moins de... sept messages en une heure !

J’ai vu le texte de ces messages. Selon la règle, il commence par l’identité de son auteur. Et là, stupeur, la dame signe « Filippetti Aurélie ». Le nom avant le prénom.

Ne pouvant croire que la ministresse de la Culture soit plouc à ce point, je conclus qu’à défaut d’être encore scolarisable, elle est peut-être dans l’armée...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Peut-être, quoique j’en doute.<br /> <br /> Mais le plus simple serait sans doute de ne pas écrire sur Twitter ! Ou de prendre un pseudonyme un peu marrant. J’en connais qui font ça...
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A
Peut-être ne pouvait elle pas le faire car son prénom nom était déjà pris...?
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