Moi contre « Le Canard » : 2 à 1
Pour une fois, « Le Canard enchaîné » me coupe l’herbe sous le pied ! J’avais l’intention de faire une petite note aimable sur l’hécatombe qui frappe notre gouvernement depuis un an (cinq ministres et secrétaires d’État congédiés pour magouilles diverses), mais le Volatile me devance et publie en page 1, sous le titre « Et de cinq ! », un articulet qui me laisse le bec – mais pas de canard – dans l’eau. Bande de sournois !
Mais je suis vengé, et doublement, grâce au journal de Carla, en page 8. Celui qui lui tient la plume, Frédéric Pagès, commet l’erreur d’écrire que le domicile privé de Carlita se trouve Villa de Montmorency, sorte de principauté triangulaire incluse dans le seizième arrondissement de Paris, à laquelle j’ai déjà consacré deux notules, et qui abrite quelques sans-abris comme Mylène Framer, Sylvie Vartan, Carole Bouquet, Lagardère, Bouygues et le propriétaire du Fouquet’s, Dominique Desseigne. Or c’est une erreur, Carla Bruni n’habite pas à cet endroit, mais rue Pierre-Guérin. Certes, à deux pas de là, mais en dehors de cette célèbre enclave pour économiquement faibles. J’avais d’ailleurs moi-même fait cette erreur de lieu, mais j’ai rectifié.
Et puis, dans le même article du « Canard », cette faute de syntaxe : « niente décoration ». Attendu qu’en italien, le mot niente signifie rien et non pas aucune, l’expression est incorrecte.
Deux à un !