Molière au secours de Jean Sarkozy

Publié le par Yves-André Samère

Ah, voyez-les jubiler, depuis la semaine dernière, les pisse-froid, les pisse-vinaigre, les pisse-copie, tous acharnés à couvrir de leurs impuissants sarcasmes le prince Jean, sous le fallacieux prétexte que chez lui, la valeur attendrait longtemps le nombre des années ! De Jean-Michel Aphatie sur Canal Plus, laissant cyniquement entendre que l’héritier de la couronne de France serait une sorte de cancre sous le prétexte qu’à 23 ans il n’est qu’en deuxième année de droit, à Laurent Fabius, ironisant hier matin, au micro de cette radio de gauchistes qu’est France Inter, sur le fait que l’EPAD a en effet grand besoin d’un bon juriste et que Jean Sarkozy est tout désigné, en passant par Didier Porte, réclamant à midi sur la même radio que notre président n’oublie surtout pas dans la distribution ses autres fils Pierre et Louis, tous ont craché leur venin avec ce que le général De Gaulle aurait qualifié de « hargne », de « rogne » et de « grogne ».

Un cancre, Jean Sarkozy ? Lisez plutôt ce que dit Molière, dans Le malade imaginaire, des enfants un peu attardés. Parlant de son fils Thomas, qui a comme lui embrassé la carrière de médecin, le docteur Diafoirus s’exprime ainsi : « Je puis dire que j’ai sujet d’être content de lui. [...] On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire ; et il avait neuf ans qu’il ne connaissait pas encore ses lettres. Bon, me disais-je en moi-même, les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps ; et cette lenteur à comprendre [...] est la marque d’un bon jugement à venir. [...] Enfin à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ».

Un bel avenir s’ouvre devant Jean-Thomas Sarkozy-Diafoirus.

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