« Monsieur Max et la rumeur »
Les détracteurs habituels et obstinés (j’ajouterai : et stupides) de Patrick Sébastien n’auront sans doute pas regardé, hier soir sur France 2, le téléfilm Monsieur Max et la rumeur, dont il a écrit le texte et qu’il interprétait. Mais peu importe ceux-là, qui s’acharnent à voir en lui un amuseur populiste et vulgaire, et un plouc inculte, car il est loin de cette image fabriquée. Et si vous regrettez d’avoir manqué ce téléfilm, servez-vous du logiciel Captytv, cela reste disponible pendant une semaine.
Cette histoire racontait comment Max, le boucher d’un village, réputé brave homme et dont la femme était partie après une querelle – elle l’avait trompé, un peu comme dans La femme du boulanger –, fabrique une rumeur poussant tous les habitants du village à soupçonner qu’il l’avait tuée et fait disparaître. Lorsque la femme reparaît, chacun regrette cette rumeur, si bien que Max, désormais hors de tout soupçon, peut... tuer sa femme et la faire disparaître pour de bon, sans que quiconque pense à l’accuser de quoi que ce soit.
Ingénieux et machiavélique. Époux trompés, pensez-y.
Le film était parfaitement joué par Sébastien lui-même et par Danielle Lebrun, excellente comédienne, qui interprétait un personnage de maître-chanteur insidieux tout à fait réussi. Comme quoi, même la télévision de service public peut réussir une œuvre intéressante. Elle n’a pas vraiment cette réputation, habituellement.
NB : vous avez remarqué ? Je n’ai pas féminisé maître-chanteur. Même si je l’avais voulu, la rumeur féminisante qui fait des ravages n’a pas pensé à imaginer l’orthographe qui aurait convenu)