Musique à la noix
Cette musique liquide qui accompagne vingt fois par jour les annonces radio-télévisées sur le festival de Cannes est non seulement horripilante à force de solliciter sans vergogne la fibre romanesque du public (on a l’impression d’entendre « Tu viens, chéri ? Chez moi, y a du sentiment »), mais, en prime, elle est saugrenue.
En effet, elle est périmée ! Cette année, le festival a choisi un tout autre indicatif, qui n’est pas du tout dans le même style.
Mais les gens de médias ne sont pas au courant : ils n’écoutent pas la radio et ne regardent pas la télévision ! Comment sauraient-ils, les pauvres ? En somme, ils sont encore plus démodés que les chapeaux de la reine d’Angleterre.