NKM contre Jean Valjean

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quatre jours, j’ai relaté ICI une curieuse coïncidence entre le dernier livre de Jean-François Derec et le contenu d’un article que j’avais écrit auparavant à propos de l’Index. J’ai acheté le livre de Derec, qui est drôle, agréable et facile à lire, et où je trouve une façon de voir les choses qui n’est pas très éloignée de la mienne.

Or je viens de lire, pages 140 à 142, son article sur Les misérables, le fameux roman de Victor Hugo, et, là encore, je constate que Derec a relevé lui aussi deux ou trois bizarreries que j’avais pudiquement passées sous silence lorsque j’ai rédigé ma critique du film qui en a été tiré et qui est sorti en février de cette année – j’ai eu tort, il ne faut jamais perdre une occasion de taper sur une gloire nationale – mais que j’ai relevées , histoire de compenser.

La remarque la plus amusante que fait Derec, outre l’invraisemblance du suicide de Javert, et que j’avais laissée de côté, concerne l’ascension sociale de Jean Valjean, qui parvient à devenir maire d’une petite bourgade sans que quiconque s’inquiète de son passé. Derec en conclut qu’à cette époque, l’ascenseur social fonctionnait mieux qu’aujourd’hui !

Quand on songe au mal que se donne cette pauvre NKM, grande bourgeoise, fille d’ambassadeur, et qui ne va PAS être élue à la mairie de Paris, on se demande si elle n’aurait pas mieux démarré dans la vie en volant, comme Valjean, une miche de pain.

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