Non !
En dépit de la sympathie qu’on peut avoir pour Sean Connery ou Ken Loach, ce désir de rendre l’Écosse indépendante était une belle imbécillité, et je me réjouis que le référendum ait été défavorable à cette perspective. On ne gagne jamais rien à multiplier le nombre des petits pays, qui ne sont pas viables, surtout quand leurs ressources se bornent presque aux gisements de pétrole et au mythe du pseudo-monstre du Loch Ness.
Et puis, dites, la reine adore séjourner dans son château de Balmoral. On n’allait tout de même pas l’en priver !
Que les indépendantistes se consolent donc en songeant que leur pays est lié au nôtre par un traité appelé Auld Alliance (en écossais, old s’écrit auld, voyez l’horripilante chanson sentimentale Auld lang syne, qui est ce que je déteste le plus depuis toujours). Ils ont autant de chance que les Andorrans, non ? Je dirais même qu’il faut aller beaucoup plus loin, en rattachant la France au Royaume-Uni ! On ne ferait que remettre en vigueur une situation où régnait le bon sens, quand les deux pays étaient dirigés par des membres d’une seule et unique famille, où tous parlaient le français. D’ailleurs, voyez les devises britanniques, Dieu et mon droit et Honni soit qui mal y pense, qui sont inscrites partout : est-ce qu’elles ne sont pas dans notre langue ? Et ce cavaleur de prince Harry, il n’est pas plus français que britannique, par son comportement ?
Enfin, avec la reine Elisabeth à notre tête, plus besoin de « première dame », elle l’est déjà !