On ne change pas une équipe qui perd
À moins que j’aie été particulièrement distrait, je n’ai pas entendu, cette semaine, un responsable des programmes de France Inter venir au micro annoncer les changements qui accompagnent toutes les rentrées. Alors que c’était une sorte de coutume, les autres années.
L’explication est simple : on ne change rien ! Les programmes de l’an passé sont reconduits, à l’exception du recrutement de Frédo Mitterrand, homme de gauche bien connu, qui assurera quatre fois par semaine la tranche horaire avant le journal de dix-neuf heures. Faut bien donner du travail aux sarkozystes en chômage...
Cela signifie que le très incapable et très neuneu Frédéric Lopez va, une année de plus, charmer nos oreilles, entre onze heures et midi et demi, avec ses rires incessants, ses hurlements pour annoncer les invités, ses scientifiques qu’on fait venir au micro uniquement pour se payer leur tête, et, last but not least, ses fautes de français à répétition : il eût été dommage de ne pas réentendre, chaque jour, son célèbre se rappeler DE quelque chose. Cet homme-là finira à la direction du dictionnaire Robert, vous verrez.