On va tous mourir !
Si le réchauffement climatique est réel (ce n’est pas totalement prouvé, nous manquons de recul), s’il est général (c’est encore moins prouvé, puisque certains endroits de la planète se refroidissent), s’il est installé définitivement (à l’échelle humaine, puisque quelques centaines d’années, c’est déjà l’éternité pour un humain), alors les gouvernements amusent la galerie avec les mesures qu’ils prétendent vouloir prendre afin d’y remédier. Car il n’y a AUCUN remède !
À supposer, en effet, que le gaz carbonique soit ce peleux, ce galeux d’où nous vient tout le mal, nous ne devons pas oublier que ce gaz est stable, et que, contrairement à la cassette de Mission impossible, il ne s’autodétruit pas automatiquement. Et si les transports et les industries cessaient miraculeusement d’en produire – mais il n’y a aucune chance que cela arrive –, il faudrait des millénaires avant que sa concentration dans l’atmosphère revienne à ce qu’elle était avant l’ère industrielle.
Or, arrêter de produire du gaz carbonique est totalement impossible : se chauffer (ou réfrigérer les aliments pour les conserver), se déplacer, fabriquer les produits dont nous avons besoin, tout cela consomme du pétrole, du gaz, du charbon (qui est loin d’avoir reculé en importance dans la production de l’électricité). Bref, pas question de réduire les émissions de gaz carbonique : elles vont encore augmenter, c’est inéluctable. Raconter le contraire aux populations, c’est se payer leur tête.
La solution ? Prier, si vous croyez à ces âneries. Ou alors, faisons comme Desproges, Vivons heureux en attendant la mort.