Ouf ! On n’a pas eu les J.O.

Publié le par Yves-André Samère

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, je me réjouis que Paris, où j’habite, a réussi à ne PAS se faire attribuer l’organisation des Jeux olympiques d’été.

D’abord, parce que je partage l’avis d’Albert Jacquard, qui a horreur de ces festivals de nationalisme obtus et a publié en 2004, sur le sujet, un livre que tout le monde devrait avoir lu, Halte aux Jeux ! Mais aussi, pour des raisons économiques. Il est quasiment sans exemple, depuis quelques années, que la ville organisatrice ne se ruine pas ; et parfois, elle entraîne le pays tout entier dans le marasme. Voyez Athènes, qui « les » a organisés en 2004 : ne me dites pas que c’est un pur hasard si la Grèce se trouve aujourd’hui dans l’état où elle est...

La candidature de Paris était inspirée par notre vanité nationale, et surtout celle des politiques, qui, presque unanimement, étaient favorables aux Jeux – ceux qui ne l’étaient pas ayant préféré garder le silence pour éviter de se voir traîner dans la boue comme traîtres à la patrie.

Je vous annonce donc que Londres, qui a décroché le pompon, se prépare des jours amers, pendant et après. Et ce n’est pas le dérouleur de tapis rouge qui siège en ce moment au 10 Downing Street, qui sera capable d’enrayer la chute de son pays, un peu trop surestimé par les naïfs qui croient qu’en s’installant en Angleterre, ils feront une bonne affaire.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Les Londoniens, eux, iront se réfugier dans le Luberon. Ils ont l’habitude.
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D
Grève des 5500 policiers des frontières en GB. Les soldats de l'armée sont sollicités pour les remplacer : après, ils partiront se reposer en Afghanistan, je suppose.
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