Parjure ministériel
En ce moment, à la télé, on nous repasse sans arrêt (les cons disent « en boucle ») la séquence de ce syndicaliste de Dijon, qui avait apostropophé Hollande en public pour lui crier « Et les promesses, elles sont où, monsieur Hollande ? », avant de se faire ceinturer et emmener un peu plus loin par le service d’ordre. On l’a du reste invité dès le lendemain sur le plateau de Canal Plus, et il est très connu à Dijon.
Autrement dit, on reproche de plus en plus fréquemment à Hollande d’avoir fait beaucoup de promesses pendant sa campagne pour l’élection présidentielle, et de ne pas parvenir à les tenir. Classique.
Cela m’a rappelé un film (on va encore dire que je ne pense qu’au cinéma). Il s’agissait de L’armoire volante, de Carlo Rim, avec Fernandel, sorti en 1948. Le film est assez moyen, mais il recèle une pépite : une réplique dite par Pauline Carton – que j’adore, et là je parle de Pauline. Elle disait : « Un ministre qui tient ses promesses, mais c’est un parjure ! ».
Je ne vois pas quoi ajouter.