Parler le brésilien
Comme, à en croire les médias, il n’existe rien de plus important au monde que le football et que, dit-on, un match important va se dérouler dans quelques jours au Brésil, je vais m’autoriser deux remarques.
La première, c’est qu’aucune langue ne me paraît plus harmonieuse que la langue de ce pays, et que la musique populaire qui s’y produit est sans doute la plus belle – avec la musique grecque. Mais, bien entendu, c’est une appréciation personnelle, et je ne vous maudirai pas (forcément) si vous préférez cette horreur qu’est le rap. Simplement, comme on dit dans le Midi, je vous retire le bonjour.
La seconde remarque, c’est que j’estime tout à fait ridicules ces journalistes qui sont correspondants au Brésil, et qui ne savent seulement pas prononcer le nom de la plus grande ville du pays – où ils vivent momentanément. La plupart disent « Ça ô Polo », à croire qu’ils sont tous devenus sourds. Donc, mettons les points sur les I : on prononce « san-pa-o-lo ».
Qu’on se le dise autour de soi.