Patricia Hitchcock
Il doit y avoir pas mal de masochistes sur Internet, à voir le nombre de visiteurs qui viennent s’égarer ici : jamais moins de cent par jour, et hier, 194 ! Mais, en réalité, tous ne sont pas des pervers attiré par le côté malsain de mes pages où, comme je l’ai prouvé hier via une citation de lectrice, je fais rien qu’à fomenter des « complots à deux balles ». Non, hormis ceux qui recherchent, dans leurs requêtes sur Google, « Jésus nu » ou « Julien Clerc nu », ainsi que le révèlent mes statistiques quotidiennes, les autres sont tout à fait normaux – ou pensent l’être.
Or l’une des requêtes les plus fréquentes, ô surprise, porte sur Patricia Hitchcock ! Vous allez me dire que c’est normal, le film Hitchcock est sorti il y a quatre jours, donc les cinéphiles et les curieux cherchent à se renseigner sur la famille du personnage. Eh bien non, car cela dure depuis des mois : pas un jour sans la visite de deux ou trois personnes qui désirent savoir ce que j’ai bien pu écrire sur cette dame, ce qui s’est produit une seule fois, et pas pour en dire du bien ; je lui ai même savonné les oreilles pour avoir vendu à des marchands de soupe les licences d’exploitation des films de Sir Alfred, marchands qui se sont empressés de les charcuter. Comme je mentionne dans mon article que, par la faute de son appétit pour le gain facile, plusieurs des films de son père, et pas seulement les derniers (même The wrong man, avec Henry Fonda, en français Le faux coupable, qui date de 1956), ont été mutilés par les marchands de DVD, je précise que j’ai apporté trois fois la preuve de ces manipulations douteuses, ICI, LÀ et encore LÀ.
Patricia, qui a joué dans trois films de son père, dans dix téléfilms qu’il a produits pour la télé – mais pas réalisés –, et dans neuf autres productions télévisées non familiales, n’a paru que dans deux autres films de cinéma : Les dix commandements (si-si !), où elle n’est que figurante, et Skateboard, en 1978, qui n’est pas sorti en France. Une grande frustration pour les cinéphiles.