« Peer Gynt »
Irina Brooks, qui fait le même métier que son père Peter, metteur en scène de théâtre, fait représenter à Nice la pièce d’Henrik Ibsen, Peer Gynt. Comme je n’habite pas à Nice, que l’héritière Brooks a fait du personnage une rock star (initiative stupide), et que je fuis les spectacles trop longs, je ne verrai pas la pièce, qui dure sept heures dans sa version la moins condensée, mais elle sera peut-être reprise à la télévision, comme l’avait été une précédente représentation de Patrice Chéreau quand il l’avait mise en scène au Théâtre de la Ville, à Paris. Je vais donc me contenter de la relire, puisque le texte est téléchargeable gratuitement au fomat PDF.
À ce propos, je remarque que personne ne semble savoir prononcer le nom suédois Gynt. Ni le metteur en scène Irina Brooks, ni, évidemment, les gens de France Inter qui ont annoncé la nouvelle ce matin. Même Google se trompe en indiquant « ieuntte ». En fait, le Y suédois est la transcription de notre U. Il faut donc dire « père günn’te » – Peer étant l’équivalent de Pierre.
Signalons qu’Edvard Grieg (là, on prononce « Édouarde », comme en anglais) a écrit sur la pièce une suite musicale célèbre, dont certaines pièces sont sublimes, comme La chanson de Solveig. Vous devez pouvoir la trouver sur les sites d’écoute en ligne comme Deezer ou Spotify, et cela vaut le dérangement.