Pepy n’a pas soif de beau langage
Guillaume Pepy est président de la SNCF. C’est un poste très important. On croirait, par conséquent, qu’un homme à un poste aussi important devrait pouvoir parler correctement le français.
Or, interviewé ce matin sur France Inter, monsieur Pepy adopte un langage étrange. Il déclare que l’entreprise qu’il pédège « n’est pas au top », que lui-même « fait le boulot » et qu’il « bosse », et que les vols de cuivre dont la SNCF est victime, « c’est dingue ».
On voit que le parler sarkozyen gagne et s’étend. Bientôt, on ne parlera plus le français que sous la coupole de l’Académie… jusqu’à ce qu’une loi interdise son emploi.