Petite revue du « Canard »

Publié le par Yves-André Samère

Relevé dans « Le Canard » paru cette semaine :

- Page 1, en bas et au milieu, article Pauvre et de droite. La première phrase dit ceci : « Peut-on être riche et de gauche ? ». Voilà plus de dix ans que Didier Porte a répondu : « Oui, à condition d’être désolé ! »

- Page 4, colonne de gauche, article Islamabad boys. La conclusion est : « Ali Baba et les quarante voleurs, c’est dans Les mille et une nuits ». Ben non, je l’ai déjà mentionné, ça n’y est pas ! Ce conte a été rajouté par le premier (et très mauvais) traducteur français, Antoine Galland, contemporain de Louis XIV et qui avait utilisé le style du Grand Siècle pour son adaptation, lequel style y apparaissait comme un cheveu sur la soupe ou Christine Boutin sur la scène du Crazy Horse. Sinbad et Aladin n’y sont pas non plus (au fait, vous avez remarqué ? Sin bad, en anglais, c’est un « mauvais péché ». Mais c’en est un aussi de trahir les livres que l’on traduit : traduttore, traditore, on connaît).

- Page 4 toujours, mais cette fois colonne de droite, dernière brève de l’article Allons z’enfants du patrimoine. On y fait remarquer qu’Anne Hidalgo, future mairesse de Paris, cumule ses indemnités d’élue avec sa retraite de fonctionnaire, prise en juillet 2011. Les lecteurs pas trop distraits de ce modeste bloc-notes se souviendront que j’en ai parlé dimanche dernier.

Et comme dit parfois « Le Canard » lui-même, le concours continue.

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