Piqués !

Publié le par Yves-André Samère

Aux États-Unis, pays qui est le phare du combat contre l’oppression et le défenseur officiel de toutes « les » libertés (à propos, vous ne vous demandez jamais pourquoi on met ce mot au pluriel ? Il me semble qu’au singulier, il dit bien ce qu’il veut dire), aux États-Unis, donc, on ne trouve pas du tout anormal qu’un membre du personnel médical fasse office de bourreau et envoie dans l’autre monde un condamné à mort, en présence, dans certains États, d’une grappe d’invités conviés à la party.

C’est ainsi qu’en septembre dernier, un condamné à mort a défrayé la chronique en échappant à son exécution. Figurez-vous que ce type, sournois comme pas un, et qu’on devait expédier ad patres via une triple injection de produits idoines dont le premier visait à l’anesthésier, le deuxième, à le paralyser, et le troisième à le tuer, s’est arrangé pour que ses veines soient si difficiles à trouver, que les deux infirmiers, un homme et une femme, préposés à cette tâche de première nécessité, n’ont pas réussi à en trouver une qui soit accessible à leur aiguille. On raconte qu’ils ont piqué... dix-huit fois, en vain.

Il est vrai que ce sale type (je parle du condamné) s’appelle Romell Broom. Romell ! La chose vous étonne ? Ce nom en dit long. Il a fallu le ramener dans sa cellule, dans la prison de Lucasville (Ohio). Il y a est d’ailleurs depuis vingt-cinq ans, après une condamnation pour viol et meurtre d’une jeune fille de 14 ans, méfait qu’il nie.

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