Pleurer ? Pourquoi ?
Un travers qui me tape sur les nerfs, c’est cette pose que prennent ces acteurs, chanteurs ou animateurs de radio-télés, quand ils prétendent qu'ils ont pleuré en voyant tel film. Honte à eux ! D’abord, un homme, ça ne pleure pas. Ensuite, je ne suis pas dupe, ils nous servent ce genre de baratin pour montrer leur cœur à tous les passants, ces tartuffes.
Je me souviens très bien de la dernière fois que j’ai pleuré, c’était la semaine dernière. Je marchais pieds nus sur la moquette de ma chambre, et je me suis cogné le petit orteil contre le pied de mon lit. Ça fait vraiment mal, ce type d’accident. Que fait le gouvernement ? Il ne pourrait pas interdire le pied des lits ? En tout cas, dans une circonstance pareille, je comprends que l’on pleure. Mais à part ça, je ne vois aucune raison.
En fait, la mort de telle ou telle célébrité ne m’inspire aucune larme (je pense à ces milliers de crétins qui chialent encore en se remémorant la mort de Lady Di – indécrottables, car elle se fichait bien d’eux), et, en cette matière, j’ai fait mienne la philosophie de Pierre Desproges qui, le jour où Tino Rossi est mort, a repris trois fois des moules.