Polanski menteur
À défaut de liberté, il ne manque pas d’air, Polanski. Le voilà qui s’exprime, et pour sortir une énormité : à le lire, la demande d’extradition vers les États-Unis dont il fait l’objet reposerait sur un mensonge, et il aurait « déjà » accompli l’intégralité de la peine qui avait été convenue entre son avocat et le procureur de l’époque (aujourd’hui décédé, et qui ne pourra pas le contredire).
Bigre ! Quarante-deux jours de prison seulement, pour le viol avec sodomie d’une mineure, précédé d’une fourniture d’alcool et de drogue, elle est douce, la justice, aux États-Unis. On aurait envie d’aller s’installer là-bas pour profiter de sa magnanimité.
Mais qui est le menteur ?