Poutine, 1. Pujadas, 0
Je ne suis certainement pas un admirateur de Vladimir Poutine, mais, de sa part, il était de bonne guerre de clouer le bec à son intervieweur David Pujadas, qui l’asticotait sur la question des droits de l’Homme en Russie.
Poutine, qui avait préparé son interview, s’était renseigné sur la France, et il lui a été facile de rétorquer qu’en cette matière, nous étions très mal placés. Une allusion sur le traitement des prisonniers chez nous a suffi. On se souvient que, lors de son séjour en prison, Loïc Le Floch-Prigent avait été horrifié par les hurlements des jeunes prisonniers que l’on violait chaque nuit, sans qu’aucun gardien n’intervienne. Or cet état de choses, connu de tout le monde, dure depuis des dizaines d’années, sans qu’aucun ministre de la Justice y fasse quoi que ce soit.
La France n’est pas un pays en guerre, elle n’a aucune excuse pour tolérer chez elle des actes de barbarie.