Quand Aznavour fraude...

Publié le par Yves-André Samère

Récemment, j’expliquais à un ami comment Charles Aznavour s’y prenait pour frauder le fisc. Attention, je parle bien de FRAUDER, pas de pratiquer l’évasion fiscale en allant s’installer en Suisse, par exemple : ça, c’est immoral, mais pas illégal ! La fraude, elle, est illégale et punie par la loi.

Donc, lorsqu’il donne un concert, Aznavour exige que la salle qui l’emploie le paye partiellement en nature, sous forme de caisses de vin très cher. Ce n’est pas mentionné sur son contrat, et il n’y a évidemment aucune trace, comme ce le serait s’il touchait un chèque. Or ces vins ne sont pas destinés à sa consommation, puisque le chanteur n’en boit pas. Cela tombe sous le sens : ensuite, il le revend.

Je ne suis pas certain que l’ami dont je parlais ait cru ce que je lui confiais, or Aznavour vient de déclarer au journaliste Philippe Vandel, sur France Info, qu’il soudoyait des hommes politiques, de droite ou de gauche, afin d’échapper à l’impôt en « arrangeant son coup ». Ce type d’acte est un délit, et s’appelle « corruption active ». Si on se fait prendre, on risque une grosse amende, voire la prison.

À part ça, Aznavour est une gloire nationale, et même internationale, puisqu’il est ambassadeur de l’Arménie en Suisse (c’est un hochet, mais il existe des gens qui prennent cela au sérieux). Donc on ne touchera pas à un cheveu de sa tête sacrée. Une sorte de Polanski, en somme.

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