Quand Sarkozy nous sert du réchauffé
Je sais bien que Didier Porte en a parlé ce matin dans sa chronique matutinale sur France Inter, mais il n’a pas tout dit, aussi, je me fais un plaisir de compléter.
Hier, dans le Grand Journal de Canal Plus, Yann Barthès s’est amusé à comparer le discours que Sarkozy a fait récement aux agriculteurs, avec un autre discours qu’il avait prononcé en février. Stupéfiant ! Le texte était le même, mot pour mot. À croire que le nègre habituel de Sarkozy, celui qui lui avait valu une si belle réputation en Afrique avec le fameux discours de Dakar (depuis, il ne va plus en Afrique, not’ bon président, le goudron et les plumes, il est allergique), à croire, disais-je, qu’Henri Guaino était en vacances et qu’une sécrétaire maladroite a fait un copier-coller avec un vieux discours.
Mais le plus beau, et ce dont Porte n’a pas parlé, c’est que Sarkozy commençait son discours par une profession du foi, dans le style « Non, je ne suis pas là pour replacer des discours que vous avez déjà entendus ».
Ce type est impayable. Il faut absolument qu’il fasse un deuxième mandat présidentiel, et pourquoi pas un troisième ? Quel président pourrait atteindre de tels sommets ?