Républicains contre « Américains »
Ce matin sur Inter Bourdes, car il serait dommage que se perdent les bons usages, cette information aussi surprenante que matutinale (puisque donnée tôt, avant huit heures) : le bipartisme aux États-Unis vient de subir une mutation !
En effet, nous étions habitués, depuis des décennies, à ne voir là-bas que le Parti Démocrate, un peu à tort considéré comme à gauche (illusion, puisque Bayrou, aux États-Unis, serait considéré comme un dangereux communiste), et le Parti Républicain, qui en est la copie conforme, à quelques détails près. Autrement dit, aux States, tout le monde est d’accord sur à peu près tout. Seigneur, que ces gens sont unis ! Prenons exemple.
(Inutile de m’ensevelir sous les commentaires malveillants, comme quoi je ne connais rien à rien, que je viens d’énoncer une énormité, et que je ferais mieux de faire ce qu’Anna Maggani conseillait à Fellini dans Roma : « Va dormir, Federico, va dormir, va ! ». Je vous ferai remarquer que je ne me prénomme pas Federico, même si ça me plairait assez).
Donc, ce matin avant le journal de 8 heures, une fille dont je ne me suis pas donné, ici non plus, le mal de retenir le nom, nous a révélé qu’aux États-Unis, je cite au mot près, « Républicains et Américains ont trois jours pour se mettre d’accord sur... » je ne sais trop quoi, et tout le monde s’en fiche.
Ainsi, c’est clair, comme on dit de moins en moins depuis que les djeunz préfèrent ânonner leur sempiternel « carrément » : il n’y a plus de Parti Démocrate, il a fait place au Parti Américain. Fort bien, notez-le et tâchez de ne pas oublier.
Cette nouvelle nous ouvre quelques perspectives, à nous autres Français, bien que le « paysage » politique, en France, soit un tantinet plus compliqué. Je propose que le Front National, notamment, oriente sa réflexion dans cette voie que j’estime fructueuse. Un Parti Populaire Français, ça aurait de la gueule, non ? Et ce serait nouveau.
(Oups ! On me dit dans mon oreillette que non. J’ai encore écrit trop vite)