Sachez répondre au téléphone !

Publié le par Yves-André Samère

Je crois vous avoir déjà confié que je suis abonné à CanalSat, et que tous les trois mois, ces crétins m’appellent au téléphone pour me proposer de « faire le point sur mon abonnement » – manière particulièrement débile d’exprimer qu’on aimerait bien me fourguer des options supplémentaires (le type qui a trouvé cette formule a certainement fait HEC), puisque mon portefeuille bien garni les fait baver d’envie.

Naturellement, j’ai déjà riposté, chaque fois, que je voulais qu’on me fiche la paix, et qu’en aucun cas, quand bien même on me renouvellerait en termes identiques ladite proposition jusqu’à la Saint-Glinglin, je ne mettrai un centime de plus pour avoir la télé.

En ce moment, ce harcèlement trimestriel a repris, et comme j’ai appris à reconnaître l’origine des numéros de téléphone bidons qui apparaissent sur mon écran, je ne réponds jamais. Ce qui me vaut d’être rappelé six fois par jour en moyenne. Bien entendu, vous allez me dire qu’il suffirait que je décroche une fois et que j’envoie balader mon interlocuteur (ou -trice) pour avoir une paix provisoire de trois mois. Mais non : quand une andouille m’importune, ma première réaction est de m’amuser à ses dépens. J’ai donc pris une certaine disposition. Depuis aujourd’hui, chaque fois que mon téléphone sonne et que je reconnais l’un des numéros de CanalSat (car ils en utilisent au moins trois), voici ce qu’entend le perturbateur. Vous aimez ?

Je ne vous ferai pas l’injure d’insinuer que vous n’avez pas reconnu ces hurlements mélodieux : ils viennent de Fay Wray, la vedette féminine de King Kong, version de 1933, la seule bonne (Julien va encore m’écrire qu’il n’a jamais vu ce chef-d’œuvre !). Dans le film, elle ne fait que ça, mais elle le fait bien, je trouve. Si vous désirez télécharger l’enregistrement pour vous en servir à votre tour, ne vous gênez pas. Je ne réclame aucun droit d’auteur pour l’idée.

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