Sachons renseigner les touristes

Publié le par Yves-André Samère

Comment peut-on avoir le culot de s’en aller faire du tourisme dans un pays étranger sans même se donner la peine, sinon d’apprendre la langue, au moins de se renseigner sur les rudiments de la prononciation locale ? Ce matin, une touriste au fort accent british a tenté de m’arracher un renseignement sur une destination qu’elle a été incapable de préciser intelligiblement. Elle en a été pour ses frais (comble de la bêtise, cette gourde avait un plan de Paris, que donc elle ne savait pas lire !).

Chez moi, c’est réglé comme du papier à musique : si un Yankee m’arrête sur la place Saint-Michel pour me demander où sont les tchimpe-zeu-laille-ziz, je l’envoie à Montrouge ou à Roissy.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
<br /> Les grands esprits se rencontrent. Il y a une petite scène dans l’avant-dernier film de Julie Delpy, où le mari de l’héroïne qu’elle joue, un Yankee irascible, indique à un groupe de ses<br /> compatriotes, des « abrutis électeurs de Bush », que le Louvre qu’ils cherchent est tout près de l’endroit où ils se trouvent, la Gare du Nord. Il y a des fois où l’on comprend le marquis<br /> de Sade.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Ah, vous faites ça, vous aussi ?<br /> C'était, pour les mêmes raisons, mon sport préféré dans Paris. Ou, plus exactement, je prenais l'air très sérieux et je les envoyais n'importe où.<br /> <br /> <br />
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