Tango social

Parce que Sarkozy s’en est pris récemment à Mitterrand, les socialistes ne sont pas contents. Et Martine Aubry a sorti aujourd’hui cette perle : « On n’attaque pas un président de la République ». Ce qu’elle-même ne fait jamais, comme tout le monde peut le constater. Il est vrai qu’elle ajoute : « Surtout François Mitterrand ! ». On se disait aussi...

Et pourtant. Ce que Sarkozy visait, c’était le fait que Mitterrand, ou plutôt le gouvernement qu’il avait nommé, avait ramené de soixante-cinq à soixante ans l’âge du départ à la retraite. Selon Sarkozy, sans cette mesure sociale, on n’aurait pas, aujourd’hui, à ramer autant pour en revenir à l’état précédent, la retraite à soixante-cinq ans.

Or, d’une part, ce n’est pas entièrement faux. Et, d’autre part, chacun sait que Mitterrand ne connaissait rien aux questions économiques. De sorte que, s’il y avait connu quelque chose, il aurait pu se douter qu’un jour, il faudrait revenir en arrière !

Mais on aime tant le tango, chez nous...