Un plouc états-unien
Ce n’est un mystère pour personne, Obama, comme Angela Merkel, méprise Sarkozy et le supporte mal. Mais, pour la galerie, et par diplomatie, impossible de faire état de ce sentiment. En revanche, lui envoyer le coup de pied de l’âne reste possible, sous couvert de plaisanter.
Nous avons tous vu, et de multiples fois, cette conférence de presse commune Obama-Sarkozy, au cours de laquelle le président des États-Unis a fait mine de féliciter son « ami » pour la naissance de sa fille, et a souhaité à la gamine d’avoir la beauté de sa mère plutôt que celle de son père !
Inutile de dire qu’intérieurement, le pauvre nouveau père bouillait, et que s’il avait pu étrangler son interlocuteur (sous réserve de trouver un escabeau lui permettant de se hisser à la bonne hauteur), il ne se serait pas privé. Mais en public, impossible. Riant jaune, il a donc feint de trouver très spirituelle la vanne du plouc yankee.
C’est dans de telles circonstances qu’on regrette de ne pas être capable de trouver une riposte à la hauteur, c’est le cas de le dire. Not’ bon maît’ a l’esprit de l’escalier, malheureusement.