Un simple morceau de tissu ?

Publié le par Yves-André Samère

Je ne suis pas souvent d’accord avec Henri Guaino, mais il n’y a pour moi aucune objection à tomber d’accord avec un individu appartenant au camp adverse : question de liberté d’esprit.

Par conséquent, lorsqu’il fustige ces musulmans se plaignant que la police contrôle les femmes qui se revêtent d’une burqa et argüant qu’on les brime « pour un simple morceau de tissu », Guaino leur porte la contradiction, et il a parfaitement raison.

Il n’a pas insisté, mais il aurait pu faire cette comparaison : lorsque des manifestants s’en prennent au drapeau des États-Unis (je ne dis pas qu’ils ont tort) et le brûlent publiquement, ils ont bien conscience de ne pas s’en prendre à un simple morceau de tissu, mais au symbole d’un pays qu’ils détestent.

Eh bien, la burqa, que nos lois ont interdit de porter chez nous, c’est la même chose : le symbole d’une façon de considérer les femmes, qui n’a pas de place dans notre civilisation. Porter la burqa, même si les femmes qui le font prétendent la porter de leur plein gré, c’est proclamer qu’on rejette les lois de la République. En ce sens, il est parfaitement légitime que la police intervienne, tout comme elle intervient si un homme bat sa femme. Cette contrainte est une violence du même ordre, si elle n’est pas du même degré.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

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Rien à ajouter, je suis totalement d'accord avec vous.
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