Une démission très spontanée

Publié le par Yves-André Samère

C’est grand dommage, oh oui !, que cette « démission » tellement spontanée de MAM se produise trop tard pour les Césars (c’était avant-hier), pour les Oscars (c’est tout à l’heure, et les récompenses, si elles ne sont pas encore publiques, sont déjà décidées), et beaucoup trop tôt pour le Festival de Cannes. Sinon, vous pensez bien que tous les acteurs de cette comédie aux cent actes divers auraient raflé un prix d’interprétation collectif, comme naguère à Cannes pour le film Indigènes (on avait réussi à couronner Sami Naceri, c’est dire !).

La mise en scène n’était pas mauvaise non plus, merci. On a eu droit à la description de la lettre de démission que MAM a écrite toute seule, sans se faire aider. Elle commençait par « Monsieur le président de la République », mention tapée à la machine, avec, à côté, rédigé à la main, un charmant ajout, « Et cher Nicolas ». Ce serait touchant si on n’avait pas de quoi s’étonner, justement, de la publication de tous ces détails… qu’on ne donne jamais à propos d’une lettre de démission ! À croire qu’on a soufflé à MAM ce qu’elle devait écrire pour dédouaner son cher Nicolas. Dans son billet, l’amère Michèle se dit victime d’une cabale (de qui ? Des Tunisiens ?), et laisse entendre qu’elle entend continuer à œuvrer pour le bien de la Nation. Amen.

Et maintenant, à qui le tour ?

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